Au clair de la Lune
Le savant Hippocrate, père
de la médecine moderne, attribuait à son époque les maladies à trois causes,
parmi lesquelles l’influence des astres et de la Lune… Plusieurs siècles plus
tard, c’est le docteur Henry Puget qui signe, suite à une grande enquête,
l’ouvrage Lune et santé mode d’emploi,
une initiative peu commune parmi le monde scientifique, passionnante pour qui s’intéresse
à l’eau et à son impact sur le corps humain.
Nous sommes constitués de
60 à 80 % d’eau (ce pourcentage variant en fonction de notre âge – le
corps vieillissant contient de moins en moins d’eau) : un tiers se trouve
dans le sang et autres liquides, quand les deux autres tiers composent
l’intérieur de nos cellules (peau, organes, système nerveux, etc.). Des
cellules composées de molécules, elles-mêmes formées d’atomes autour desquels
gravitent des nuages d’électrons, un nombre colossal : 7x1027 !
Or, la Lune, ce très grand
satellite de la planète Terre, influence l’infiniment petit (les
électrons) : des physiciens en ont donné la preuve suite au dérèglement
d’un accélérateur de particules au Centre européen pour la recherche nucléaire,
en 1991. La Lune est également responsable de marées : sa force d’attraction,
lors des phases de Pleine Lune, soulève l’eau des mers (marées océaniques),
déforme la croûte terrestre (marées terrestres) et diminue le niveau des poches
d’eau souterraines (marées intérieures). En Nouvelle Lune, c’est l’exact
opposé.
Si l’on s’amuse à observer
les différentes phases lunaires dans la nuit plus ou moins noire, avec
l’éclairage des informations ci-dessus, comment ne pourrait-on pas envisager
l’existence de « micro-marées intérieures », au sein même de nos
cellules, influencées par l’astre lunaire ? D’autant plus lorsque l’on
sait que le sang humain est composé des mêmes attributs que l’eau de mer !
En proportions différentes, certes, mais tout de même ; dès lors, le
soulèvement des eaux et océans en période de marées, qui peut atteindre jusqu’à
54 cm de variation au point le plus haut, pourrait peut-être être observé au
sein même de notre sang.
Et l’hypothèse ne s’arrête
pas là : le docteur F. A. Brown, scientifique américain, a démontré que
d’autres êtres vivants étaient rythmés par la Lune, notamment les créatures
marines qui consomment de l’oxygène et agissent différemment en fonction du
cycle lunaire. Le fœtus humain étant quasiment poisson avant de se mettre au
monde, la Lune n’aurait-elle pas sur l’humain une influence similaire à celle observée
sur l’univers marin ? Pensons aux sage-femmes qui narrent l’augmentation
des accouchements lors des Pleines ou Nouvelles Lunes : si la Lune peut
agir sur les tonnes d’eau contenues dans les océans et nappes souterraines, ne
pourrait-elle pas bouleverser les quelques décilitres de liquide amniotique
dans lequel grandit le fœtus ?
Dans le livre du Dr Henry
Puget, l’enquête se poursuit et détaille l’influence de la Lune sur le pH du
corps humain, qui baisse en période de Nouvelle Lune (terrain acide) et
augmente en période de Pleine Lune (terrain alcalin). En résultent une
modification des liquides, et par conséquent : une augmentation des
champignons lorsque le pH est acide, des infections urinaires lorsque le pH est
alcalin. La Lune émet également des ondes, à tel point que l’on pourrait la
rapprocher du fonctionnement d’un four micro-ondes. Qui n’a pas constaté que cet
appareil agit directement sur l’eau contenue dans la matière, allant même
jusqu’à ajouter un verre d’eau à l’intérieur de la cavité pour faciliter la
cuisson d’un produit sec ? De là à envisager que les ondes lunaires
influencent l’eau contenue dans le corps humain, il n’y a qu’un pas…
N’oublions pas que la Lune tient
une place prépondérante dans l’agriculture biodynamique, en matière de
rendement ainsi que de qualité, gustative et nutritionnelle. L’astre lunaire opère
en effet sur tout ce qui pousse, ce qui compose notre alimentation y compris :
la Lune croissante favorise la croissance des végétaux qui poussent au-dessus
du sol, tandis que la Lune décroissante agit sur les légumes, racines et
tubercules. Considérant cela, la Lune impacte logiquement notre santé... Il n’y
a qu’à regarder du côté des médecines dites traditionnelles pour en trouver
l’intime conviction : l’outil de base de la médecine chinoise n’est autre
qu’un calendrier complexe prenant en compte les saisons, mais aussi et surtout
les phases lunaires. L’être humain, en tant qu’élément de l’univers, lui est
interdépendant, comme en témoigne le Huangdi
Nei Jing, l’ouvrage de référence en médecine chinoise : « Quand la Lune est pleine, la santé de
l’homme est florissante, le sang est abondant, les fonctions biologiques ont
leur pleine activité, les muscles sont forts et la peau et ferme. […] Par contre, quand la Lune est vieille, c’est l’inverse […], attaqué par un vent nocif, l’homme souffrira de maladies graves. » Du côté de la médecine ayurvédique, on considère la correspondance
entre le macrocosme de l’univers et le cosmos interne de l’être humain.
L’ayurvéda met en relation la Lune et les liquides du corps (urine, sang,
sérum, lymphe, etc.), la Lune et la production d’hormones, la Lune et le
système digestif, la Lune et le cycle féminin… Et les plantes, qui tiennent une
place essentielle dans cette médecine, répondent à des règles de cueillette
précises, rythmées sur le cycle lunaire. Voilà deux exemples de médecines ancestrales,
appuyés par des textes datant de 400 ans avant J.-C. environ, qui offrent à la Lune
des interactions fondamentales.
Avant de terminer, rappelons tout de
même le pouvoir de l’intention : les effets de nos croyances, pensées et
émotions impactent notre système nerveux, nos défenses immunitaires, notre
digestion, notre sécrétion d’hormones… Les croyances en lien avec la Lune, qui
constituent un patrimoine culturel séculaire, pourraient donc interagir avec
notre santé : y croire, ce serait déjà accepter une forme de porosité au
cycle lunaire, et ainsi s’ouvrir à ce qui nous dépasse… pour mieux en prendre
soin.
Quelques symptômes et remèdes
Circulation sanguine
• Symptômes : la Lune en effet peut doper le
volume du sang intraveineux en phase de Pleine
Lune et de nœud lunaire (deux fois par mois, lorsque la Lune croise
l’orbite que la Terre dessine autour du Soleil), et alors causer une gêne
passagère aux personnes dont les parois veineuses sont les plus fines, ou
augmenter les pathologies telles que les jambes lourdes, les varices, les
hémorroïdes.
• Remèdes : stimuler la circulation sanguine en
consommant de l’oignon, lutter contre la fragilité des vaisseaux avec la
décoction de myrtilles, faciliter le travail des veines grâce à un jet d’eau
fraîche et un automassage des jambes.
Mycoses
• Symptômes : les champignons se développent en
milieu acide, soit en phase de Nouvelle
Lune, et peuvent ainsi atteindre la peau, le vagin, les grands plis du
corps, et se manifeste par des démangeaisons, des brûlures, des plaques.
• Remèdes : rendre le terrain plus basique en
consommant plus de calcium, magnésium, potassium ou fer, utiliser de l’argile
verte en application cutanée selon la zone, ou par voie orale (plongez 2 à 3
cuillerées à soupe d’argile verte dans un grand verre d’eau et laissez reposer
une nuit. Au matin, buvez l’eau sans l’argile déposée au fond).
Cystite
• Symptômes : infection urinaire touchant
majoritairement les femmes, elle aurait tendance à augmenter en période de Pleine Lune, lorsque les urines sont
plus alcalines. Douleurs, envie fréquente d’uriner, fringale de sucre.
• Remèdes : en complément d’un traitement
médical, boire régulièrement des infusions de thym, toutes les 4 heures en
période de crise.
Blues
• Symptômes : lors du dernier quartier de Lune, la polarité des ondes lunaires est
négative, au même titre que le pôle négatif d’une pile électrique. On peut
alors se sentir « à plat », sans énergie, la production d’hormones
n’étant alors que peu stimulée. Cette période est aussi une phase sans lumière
nocturne : moins de lumière = moins de production de sérotonine antidépressive
par le corps humain.
• Remèdes : boire de la tisane de pétales de
coquelicot vous emplira d’une sensation de bien-être ! Consommer du
millepertuis aussi, sous forme de comprimés, gélules ou teinture mère, ou faire
des bains de lumière !
Astuce : fabriquez votre eau énergétique lunaire !
Aux dates de Pleine Lune,
placez toute la nuit des bouteilles en verre remplies d’eau non gazeuse dans un
endroit directement inondé par les faisceaux lunaires. Disposez ensuite ces
bouteilles au réfrigérateur et consommez un grand verre d’eau lunaire au matin,
à jeun de préférence. Vous absorberez alors une eau qui augmentera votre
potentiel énergétique. Pourquoi ? Les ondes électromagnétiques des rayons
lunaires seront captées par les molécules d’eau et resteront prisonnières du
liquide contenu dans les bouteilles toutes leurs propriétés physique,
énergétique et électromagnétique. Cela sera encore plus efficace si vous
dynamisez votre eau, en secouant les bouteilles plusieurs fois.
Pour aller plus loin :
Lune et santé mode d’emploi – Se soigner malin et naturel de A à Z (éditions Minerva)